Introduction
Les palmiers sont devenus les nouvelles poules aux œufs d’or. Afin de satisfaire les nantis du pays, ces arbres donnent lieu à des trafics en tout genre qui paupérisent les agriculteurs de la région et accentuent dangereusement la désertification.
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Actions
L’association NOUN AZ a :
- Porté plainte
- Avisé les autorités compétentes dont le palais royal (Voir Annexe 1)
- Contacté des associations environnementales (Ouarzazate)
- Informé la presse nationale et locale (Annexe 2)
- Interpellé les élues locaux sur la question (Voir Annexe 1)
Les officiers de la gendarmerie royale ont fait un constat
et ont arrêté des camions...
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Annexe 1
Copie de la lettre envoyée par l'association aux autorités compétentes
Paris le 29 août 2006
A l’attention de Monsieur le Ministre
d’Agriculture, du Développement Rural
et des Pêches Maritimes
Mohamed LAENSER
Avenue Mohamed V, Quartier administratif
Place Abdellah Chefchaouni, B.P. 607, Rabat, Maroc
Monsieur le Ministre,
L’association NOUN AZ regroupe plusieurs centaines de marocains travaillant en France et originaires de la province de Guelmim
Plusieurs membres de notre association NOUN AZ, qui passaient leurs vacances d’été dans la province de Guelmim, ont été stupéfaits de constater l’apparition d’un récent trafic de dattiers (palmiers) dans les oasis d’Asrir et de Tighmert, deux villages de la commune d’Asrir, destiné à satisfaire les besoins de certaines pépinières. Ce trafic consiste à l’arrachage massif et aveugle des dattiers dans ces oasis et leur vente à des pépiniéristes de Casablanca et de Marrakech.
Cet arrachage anarchique sert à l'embellissement de jardins privés mais aussi des artères des grandes villes marocaines (Marrakech, Rabat, Agadir, El Jadida..
L’arrachage abusif est inéluctablement un danger pour les palmeraies, pour l’environnement et pour la pérennité de nos oasis. Surtout quand l’arrachage s’effectue de manière anarchique et sans aucun contrôle.
Ces pépiniéristes peu scrupuleux profitent de la pauvreté des paysans de nos oasis, pour leur acheter des palmiers entre 100 et 200 DHM (10 et 20 euros) avant de les revendre à Marrakech ou à Casablanca à 6000 DHM (600 euros), selon leur taille : On dégarnit des régions déjà pauvres pour embellir d'autres plus lotie.
L’aménagement des zones touristiques est légitime et à encourager, mais il ne doit pas se faire par la destruction aveugle des écosystèmes de nos oasis et au détriment de leur protection écologique.
Les membres de notre association ont également constaté une augmentation des constructions en béton et des maisons de compagne sur des terrains qui servaient de petits jardins dans nos deux oasis. Ceci constitue également une grande menace à l’environnement et contribue à la destruction des écosystèmes des oasis.
Considérant ces menaces qui guettent désormais ces deux oasis, à savoir la dégradation de ces deux réserves naturelles de palmiers, la destruction des écosystèmes et la désertification, nous sollicitons de vôtre haute bienveillance d’intervenir en urgence pour mettre fin à ce trafic juteux, afin de sauver le patrimoine environnemental de nos oasis, et aussi pour mener une campagne de sensibilisation en partenariat avec les différents acteurs locaux et nationaux pour informer les populations des ces dangers et de l’importance de préserver ces oasis, sachant que le Maroc ne compte plus que 44.000 hectares de palmeraies, une surface divisée par deux depuis 1950
Dans l’attente d’une réponse favorable, Nous vous prions, Monsieur le Ministre, d’agréer l’expression de notre haute considération.
Le Président
EL Mahdi BOUHELBANE
CC : Palais royal,
Ministère de l'environnement,
Ministère de l'intérieur,
Monsieur le WALI de la région de Guelmim-Es Smara,
Président de la chambre de l’agriculture de la région Guelmim – Es Smara,
Président du conseil communal de la commune d’Asrir,
Président du conseil provincial de Guelmim.
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QUELLES SOLUTIONS ?
- arrêter l’hémorragie: En parrainant les palmiers au lieu de laisser des courtiers les acheter, sous condition de les laisser sur place - mais il faut savoir convaincre les agriculteurs pour éviter le surenchère.
- mobiliser les autorités: pour éviter la perte de la palmeraie. Car même si le statut des terres est privé, une réglementation peut être mise en place. On attend avec impatience un décret qui permettrait d’enrayer le phénomène
- surtout SENSIBILISER et AGIR : Sur les conséquences de la désertificationSur une nouvelle forme d’agriculture sur les problèmes d’eau et sa gestion, motiver la population pour qu’elle retrouve le goût au travail.
1 commentaire:
Agir pour défendre
l'environnement
La nature est fragile et précieuse.
Afin de la sauvegarder, tous les jours, des gens, des associations et autres fondations mènent des actions sur le terrain et ainsi, nous permettrons peut être de laisser une planète viable à nos enfants.
Alors, on doit éclairer où on peut y aller.
A vous!!!
Nourddine.B
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